Lettre 14
« Deux grandes tendances marquent cette fin de siècle : d’une part une course effrénée et non maîtrisée à la mondialisation et, d’autre part, un repli sur soi qui se manifeste par la montée en puissance de l’individualisme et des nationalismes.
Je suis convaincu qu’un enjeu majeur des prochaines décennies est de trouver une meilleure articulation des relations entre tous les niveaux d’action et de décision, que ce soit par exemple de la commune à l’Europe ou du producteur au consommateur. Chacun doit pouvoir assumer ses responsabilités à son niveau, pour l’intérêt de tous.
C’est par le respect du principe de subsidiarité que cet objectif peut être atteint.
Lors des 18èmes Assises de Sol et Civilisation, nous avons montré que l’application de ce principe est possible dans des domaines aussi différents que la gestion d’un territoire, une filière de production agricole ou la grande distribution. Chacune des organisations présentées illustre ce principe appliqué par des hommes convaincus et volontaires. (…) »
Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation
Sommaire
- La subsidiarité est un atout pour la gestion des territoires, par Gérard de Caffarelli, maire de Leschelles (Aisne)
- La filière comté : au service des hommes qui en vivent, par Martial Marguet, producteur de lait à Comté et administrateur de la FNPL
- La subsidiarité est elle possible dans la grande distribution ? , par Pierre Gourgeon, président de la société civile des Mousquetaires
- Pour le plein emploi des territoires et des hommes, par Marcel Mazoye, professeur de développement agricole et agriculture comparée à L’INA-PG