THÉMATIQUE
11 – Sur la prise en charge des équilibres naturels
L’Etat, le marché, la communauté : comment améliorer la gestion de l’eau ?
L’article fait le point sur quelques enseignements du projet de thèse de Didier CHRISTIN. A la lumière de ses travaux, l’auteur défriche quelques points structurants du paradigme de la gestion de l’eau et nous invite à repenser les binômes « Etat-marché », « liberté-contrainte » si l’on souhaite effectivement améliorer la qualité globale de l’eau.
L’association foncière pastorale : un outil de travail
L’association foncière pastorale (AFP) réunit les propriétaires fonciers afin de gérer collectivement un périmètre à l’abandon ou en voie d’abandon. Cinq principaux objectifs sont visés :
Remettre en valeur des fonds de vallées livrés à la friche
Cet article reprend l’intervention de Pierre GRANDADAM lors d’une rencontre sur les problèmes complexes liés au vivant. L’auteur raconte comment, dans un partenariat étroit avec les acteurs du territoire (agriculteurs, propriétaires et habitants), les élus locaux ont initié la remise en valeur des fonds de vallées de la Haute-Bruche. Etape par étape, des outils comme l’association foncière pastorale ont été mobilisé et ont permis d’atteindre des résultats déjà satisfaisants, en particulier pour la qualité du paysage.
Lien entre sol et civilisation : l’eau
Dans cet article, l’auteur propose d’envisager les enjeux de gestion de l’eau comme une opportunité pour positiver la fonction des agriculteurs et plus largement des gestionnaires des territoires ruraux. C’est pourquoi il faut selon lui considérer l’eau comme un « produit du sol » et non pas seulement comme un « don du ciel ».
Des montagnes, des ours et des hommes
Dans cet article, l’auteur témoigne des racines de son engagement dans les vallées du Haut-Béarn qui d’une situation de crise face au « problème de l’ours » l’ont conduit à porter une démarche patrimoniale pour ré-impliquer progressivement l’ensemble des acteurs qui revendiquent une responsabilité sur ce territoire où vivent les ours… un processus qui pour l’auteur part du principe que chacun dans son domaine ou sa compétence a quelque chose à faire pour le bien commun.
Discours du Dimanche des Terres de France
Dans ce discours de clôture du Dimanche des Terres de France, l’auteur expose les fondements de la vision qu’il souhaite porter à travers la promotion du développement des territoires ruraux, en particulier en créant par la suite l’association Sol et Civilisation.
De la gestion durable des forêts
Dans cet article, l’auteur rappelle les liens historiques entre certification forestière et gestion durable des forêts, détaille l’émergence de cette notion en France et en Europe et son appropriation par les forestiers privés et acteurs de la filière bois à travers le système PEFC, qui se distingue de l’approche PFC.
Crise du vivant et stratégies de prise en charge de la qualité commune
Dans son éditorial, l’auteur s’inquiète de la montée des crises du vivant qui annoncent un défi majeur pour nos sociétés : élaborer des stratégies communes pour prendre charge la qualité du vivant par et avec l’ensemble des acteurs concernés, agriculteurs bien sûr, mais aussi acteurs de filière, consommateurs etc.
Le projet socio-politique du développement durable
Après un bref retour sur l’apparition de la notion de développement durable, symptôme de l’émergence de la complexité du vivant, l’auteur propose quatre leviers pour considérer la gestion du vivant en bonne santé : une exigence de qualité totale, des modalités de prise en charge revisitées, le besoin de piloter la qualité, la nécessité de sécuriser les acteurs dans la prise d’initiative. En conclusion, le développement durable est un choix politique de société.
Un développement durable au service des montagnards
Dans cet exposé, l’auteur détaille les fondements et origines de la création de l’Association des populations des montagnes du monde et l’intérêt de cette initiative pour alimenter les réflexions mondiales sur le développement durable et en relever les défis. Il s’agit avant tout de maintenir des hommes dans ces espaces montagnards, notamment pour préserver les équilibres naturels de ces territoires, mais aussi pour aider la société et chacun de nous à repenser son rapport à la nature, à son milieu et au monde.
De la gestion de la vallée de l’Ardèche
Dans cet article, l’auteur présente les premiers résultats d’une démarche initiée dans la vallée de l’Ardèche afin de mobiliser les acteurs autour des enjeux de la gestion de l’eau.
Place de l’agriculture, entre nature et culture
Dans cet article, l’auteur analyse le glissement progressif des gestionnaires des espaces protégés d’une conception de la préservation de la nature à une vision nouvelle, « la co-gestion de la biodiversité », pour en détailler ensuite les conséquences pour les milieux et les relations entre les hommes. Ce changement sémantique suffira-t-il néanmoins à rétablir la confiance entre « gens du lieu » et « protecteurs » ?