[Cahier 1] Se réapproprier les territoires : un enjeu de civilisation
Pourquoi attacher encore de l’importance aux territoires quand les vagues de la mondialisation balaient frontières et repères, et que la mobilité des hommes est devenue un fait de plus en plus partagé ?
Aujourd’hui, en effet, les territoires semblent perdre en substance au profit des réseaux et des flux. L’explosion des mondes virtuels, le développement des échanges et des voyages, la fonctionnalité des lieux (Travail, Loisir, Repos) font que l’homme reconnaît la proximité ou le lointain mais s’ancre de moins en moins dans un territoire. Pour beaucoup, le territoire se limite à un espace nostalgique, à une balise mentale mais perd de sa réalité concrète. Ainsi, entre la proximité du local et le champ de l’action devenu global, le territoire apparaît de moins en moins comme un espace pertinent, une notion dépassée au regard de notre modernité.
Pourtant, nous constatons que ces évolutions, finalement assez récentes même si l’origine est ancienne, ne conduisent pas qu’à des progrès. Les modes de vie modernes et l’organisation spatiale qui en découlent ont pu un temps séduire mais il est apparu assez rapidement, au niveau à la fois individuel et collectif, des malaises profonds qui remettent en question ces avancées.
L’objectif de ce cahier est donc de reprendre la question du territoire et de nous interroger sur son intérêt pour l’homme dans le monde moderne qui est le nôtre…
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