« (…) La responsabilité, la solidarité, le sens du bien commun, la gestion des richesses naturelles sont aujourd’hui des valeurs malmenées.
Retrouvons la relation de l’homme au territoire, au vivant, organisons différemment la vie économique des territoires, veillons à la vie locale où l’homme est connu.
A Rodez, la préoccupation de cet hiver 2005 se situait dans la recherche d’une ligne forte pour orienter l’agriculture. En effet, on note une certaine désespérance, le départ de nombreux agriculteurs, des propos peu élogieux à leur égard et, dans ce désordre, beaucoup recherchent une solution individualiste. C’est la course à plus d’hectares, plus de primes, une bataille sans but à long terme. Le pacte conclu avec la société dans les années 60 est dépassé. Quel nouveau pacte pouvons nous, ensemble, reconstruire ? Celui qui dépend seul du marché ? Certainement pas !
Quels seraient alors les éléments d’un nouvel élan ? Le terroir, le vivant, la qualité des produits, une nouvelle vision de la nature s’imposent, et peut-être à partir de là de nouveaux emplois vont se créer. Il faut apporter une réponse aux préoccupations des citoyens, de même il faut les amener à comprendre et partager nos contraintes et nos préoccupations (..) »
Marie-Thérèse Lacombe, Groupe de Camboulazet