Lettre 16
« Vivant, qualité totale, sécurité alimentaire, gestion des territoires, préservation de l’espace, lien social … un vocabulaire dont la fréquence d’utilisation augmente pour évoquer autant de problèmes auxquels la société semble aujourd’hui confrontée sans disposer des méthodes permettant de
les résoudre.
Des points communs néanmoins : ces problèmes sont généralement complexes, mettent en jeu plusieurs, voire de nombreux acteurs, ne sont pas pris en charge par ces derniers, sont généralement liés au domaine du vivant, et, partant, ont un rapport direct avec la vie des territoires.
Sol et Civilisation a donc jugé opportun d’accompagner depuis 3 ans, une réflexion sur les moyens qui permettraient une meilleure prise en charge de ces problèmes. Plusieurs rencontres d’acteurs très divers et témoignages d’expériences ont montré :
– que de nombreux secteurs d’activité de la société connaissent des problèmes complexes liés au vivant : que ce soit de la gestion des territoires à celles des grands groupes industriels;
– et que, malgré cette diversité, les stratégies mises en œuvre par les acteurs concernés et les méthodes utilisées présentent des caractéristiques communes.(…) »
Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation
Sommaire
- Une nouvelle gestion de la qualité du vivant, par Henry Ollagnon, professeur à l’Institut national agronomique de Paris-Grignon
- Problèmes liés au vivant, tous les secteurs de la société sont concernés
- La gestion collective de la sécurité alimentaire par la filière lait, par Jean-Paul Jamet, directeur du Centre national interprofessionnel de l’économie laitière
- Les risques liés à la résistance des bactéries aux antibiotiques, d’après un entretien avec Antoine Andremont, professeur de bactériologie à l’hôpital Bichat (Paris)
- La subsidiarité, base de la démocratie, par Raymond Lacombe